Emmanuelle passe avec aisance de Monteverdi (La Musica L’Orfeo) et Cavalli (Amastre Serse), à Offenbach (Cupidon Orphée aux Enfers) et Dukas (Mélisande Ariane et Barbe-Bleue) en passant par Rameau (Erinice Zoroastre) et Mozart (Papagena Die Zauberflöte et Susanna Le nozze di Figaro). 2017 est marqué par les débuts d’Emmanuelle de Negri à l’Opéra National de Paris (Nedda dans Gianni Schicchi). Elle chante une Despina « parfaitement délicieuse » (forumopera.com) sous la direction de Ricardo Muti au Teatro San Carlo de Naples et « offre une performance bouleversante » (forumopera.com) avec une « voix, projetée avec un centre lumineux, répond[ant] aux accents éplorés ou furieux de sa maîtresse avec une véhémence non moins engagée, soignant le texte autant que ses effets » (olyrix.com) dans le Médée de Charpentier Christie/MacVicar présenté à l’opéra Garnier et au Teatro Réal à Madrid la saison dernière.
Les chefs les plus prestigieux comme William Christie, Ricardo Muti, René Jacobs, Raphaël Pichon, Vinvent dumestre ou Emmanuelle Haïm apprécient son timbre d’une « luminosité poignante » comme le souligne le magazine Opéra.
Quand Emmanuelle ne sillonne les plateaux d’opéra du monde entier, elle se produit en récital aux côtés de Brice Sailly (Bayreuth baroque) de Romain Descharmes (Festival Ouverture !) et de Sébastien Mazoyer (Midis Lyriques du Cratère à Alès).
Elle débute cette saison par la re-création de pièces sacrées de De Nebra pour l’orchestre Los Elementos dirigé par Alberto Rouco et la reprise du récital « une soirée avec Mme Storace » dédié aux airs de concerts de Mozart avec la Petite Symphonie de Daniel Isoir, puis Emmanuelle rejoindra les Accents de Thibault Noailly et Paul Figuier pour un Stabat Mater d’Alessandro Scarlatti à Paris, partira interpréter Bellezza dans Il Trionfo del tempo d’Haendel à Stockholm pour Jonas Nordberg, et retrouvera en décembre Les Arts Florissants pour un programme Charpentier sacré à New York. Par la suite nous l’entendrons dans la Passion selon Saint Matthieu de Bach au Théâtre des Champs Elysées à Paris, sur scène dans le rôle d’Amour d’Orphée et Eurydice de Gluck à l’opéra de Limoges, puis finira la saison avec un récital Aminata e Filide d’Haendel avec Bruno de Sa et un programme Orpheus Britannicus de Purcell aux côtés de Brice Sailly.
Au disque, Emmanuelle se distingue par ses interprétations de Maddalena ai piedi di Cristo de Caldara (avec Le Banquet Céleste et Damien Guillon), Dardanus et Castor et Pollux de Rameau (avec Pygmalion), Atys de Lully (DVD), et Bien que l’Amour (avec les Arts Florissants de William Christie), ainsi que Santa Teodosia de Scarlatti (avec les Accents de Thibault Noailly).
Pour finir elle développe de plus en plus le versant pédagogique, après plusieurs masterclass dédiées à l’interprétation de la musique baroque: aux conservatoires d’Ales et de Pantin, à la Cité de la voix de Vézelay et pour les Arts Florissants à Thiré, elle rejoint l’équipe du Bateau-Atelier à Dieppe où elle a donné un stage de chant baroque en août 2024. Elle a par ailleurs assuré la préparation vocale et stylistique des académiciens du dernier Jardin des voix de William Christie en août 2025.
(2025/26_Veuillez utiliser cette biographie uniquement.)
